📝Épilepsie et crises convulsives (crises épileptiformes) - Feuille de sortie
- Charles Rochette
- 31 oct. 2023
- 11 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 févr. 2024

Introduction:
Une crise convulsive, également appelée crise épileptiforme, résulte d'une perturbation de l'activité électrique du cerveau. Ce désordre est dû à une excitabilité neuronale excessive et à une inhibition insuffisante. Les neurones du cerveau communiquent normalement via des impulsions électriques, et un équilibre est maintenu entre les forces excitatrices et inhibitrices. Lorsqu'un déséquilibre survient, les neurones deviennent hyperactifs, conduisant à une crise convulsive.
Étiologie:
Les crises convulsives chez les animaux de compagnie, en particulier les chiens et les chats, sont des phénomènes complexes qui peuvent être le reflet de différentes étiologies. Comprendre la gamme complète des causes possibles peut être une tâche intimidante, mais c'est essentiel pour bien comprendre le processus diagnostic des crises convulsives chez les animaux de compagnie.
Selon l'étiologie, on classe les crises convulsives en épilepsie idiopathique, épilepsie secondaire (ou structurale) et en épilepsie réactive. L'épilepsie idiopathique est l'épilepsie classique que l'on connait et qui survient sans causes sous-jacentes. L'épilepsie secondaire (ou structurale), quant à elle, représente des crises convulsives dues à des anomalies anatomiques cérébrales. Enfin, l'épilepsie réactive est caractérisée par des crises convulsives occasionnées par des facteurs externes ou métaboliques. L'épilepsie secondaire (ou structurale) et l'épilepsie réactive ne sont pas réellement de l'épilepsie à proprement parler, mais bien des crises convulsives ayant une origine qui peut être déterminée.
Épilepsie idiopathique: L'épilepsie idiopathique est une forme d'épilepsie chez les animaux de compagnie où les crises convulsives se produisent sans qu'aucune cause sous-jacente évidente ne puisse être identifiée. Cela signifie qu'il n'y a pas de lésion cérébrale ou de trouble structurel apparent qui déclenche les crises. L'épilepsie idiopathique est présente chez environ 1% des chiens. Cette affection est souvent d'origine génétique et certaines races, y compris le beagle, le labrador et le border collie, y sont prédisposées. Les symptômes apparaissent généralement entre 1 et 5 ans et incluent des crises tonico-cloniques caractérisées par une perte de conscience, une salivation excessive et parfois de l'incontinence. Ces épisodes durent habituellement de 1 à 3 minutes et leur fréquence a tendance à augmenter au fil du temps. Bien que les animaux atteints d'épilepsie idiopathique puissent mener une vie normale avec des crises sporadiques, des troubles comme la confusion ou l'instabilité peuvent apparaître brièvement après une crise, même si l'examen neurologique reste normal hors de ces épisodes.
Épilepsie secondaire ou structurale: L'épilepsie secondaire ou structurale chez les animaux se caractérise par des crises convulsives qui sont déclenchées par des lésions ou des anomalies structurelles du cerveau. Les causes de cette forme d'épilepsie peuvent varier, notamment les tumeurs cérébrales, les traumatismes crâniens, les cicatrices cérébrales résultant d'infections ou de blessures antérieures, les malformations congénitales du cerveau et les maladies vasculaires cérébrales. L'irritation ou la compression des tissus cérébraux en raison de ces anomalies peut provoquer des crises convulsives récurrentes chez les animaux.
Épilepsie réactive: L'épilepsie réactive chez les animaux est en quelque sorte des crises convulsives déclenchées par des facteurs externes ou des déséquilibres métaboliques. Les causes de cette forme d'épilepsie peuvent inclure des intoxications alimentaires, des intoxications médicamenteuses, des réactions allergiques graves, des déséquilibres métaboliques tels que l'hypoglycémie sévère liée à des maladies, ainsi que des piqûres d'insectes avec des réactions allergiques entraînant des crises convulsives. Ces déclencheurs externes peuvent perturber le fonctionnement normal du cerveau et entraîner des crises épileptiformes chez les animaux.
Symptômes:
Les symptômes des crises épileptiformes chez les animaux se déroulent typiquement en trois phases bien distinctes: le prodrome, l'ictus, et l'aura. Une compréhension approfondie de ces trois phases est cruciale pour les propriétaires d'animaux, leur permettant d'anticiper efficacement, de gérer la situation avec assurance, et de veiller au bien-être de leurs précieux compagnons à quatre pattes.
Prodrome (avant la crise): La phase du prodrome est une période préliminaire avant l'apparition de la crise épileptiforme chez l'animal. Les signes annonciateurs peuvent varier d'un individu à l'autre, mais il est essentiel de les surveiller attentivement. Certains symptômes courants incluent l'anxiété, où l'animal devient agité, inquiet, ou recherche constamment la proximité de son propriétaire. Une légère désorientation peut également se manifester, avec l'animal semblant perdu ou désorienté, parfois en tournant en rond ou en cherchant un endroit isolé. De plus, des comportements inhabituels tels que des mouvements non coordonnés, des tremblements légers ou une agitation accrue peuvent être observés. Ces signaux du prodrome peuvent varier en intensité et en fréquence, mais ils fournissent des indices cruciaux aux propriétaires pour se préparer à la crise à venir et pour minimiser les risques associés.
Ictus (pendant la crise): L'ictus, la phase pendant la crise est la plus identifiable, mais également la plus inquiétante pour les propriétaires d'animaux. Les symptômes pendant cette période peuvent varier considérablement en fonction de l'animal et de la gravité de la crise. La crise peut alors être partielle ou généralisée.
Crise partielle: Pendant la crise, certains animaux peuvent présenter des signes de crise partielle, conservant partiellement leur conscience. Cela peut se traduire par des mouvements musculaires incontrôlés, des contractions au niveau de la paupière, de la babine ou des membres, ainsi que des réactions anormales à des stimuli sensoriels. Les signes autonomes tels que la salivation, la miction involontaire, la défécation, et parfois des vomissements peuvent également accompagner cette phase.
Crise généralisée: D'autre part, certains animaux peuvent connaître une crise généralisée pendant l'ictus, perdant totalement leur conscience et présentant des mouvements musculaires plus prononcés tels que des secousses rythmiques ou des contractions musculaires soutenues. La gravité et la durée de la crise varient considérablement, allant de quelques secondes à plusieurs minutes. Il est essentiel pour les propriétaires de rester calmes et de veiller à la sécurité de leur animal pendant cette phase critique, évitant de mettre leurs mains près de la gueule de l'animal pour éviter les morsures involontaires.
Aura (après la crise): Après la crise, des manifestations postcrise, appelées aura, peuvent se manifester. Ces symptômes peuvent inclure de la confusion, où l'animal peut sembler désorienté ou égaré. Certains animaux peuvent également être léthargiques, semblant faibles ou fatigués après l'épisode. Il est crucial de surveiller attentivement l'animal pendant cette période pour s'assurer qu'il récupère de manière adéquate. Certains animaux peuvent avoir besoin de temps pour se remettre complètement de la crise et peuvent présenter une attitude inhabituelle ou une sensibilité accrue. Dans tous les cas, il est essentiel de fournir les soins et l'attention nécessaires pour garantir la sécurité et le bien-être de l'animal.
Les crises convulsives peuvent survenir de différentes manières chez les animaux. Elles peuvent se produire de manière isolée, où l'animal ne connaît qu'une seule crise, ou de manière groupée, avec plusieurs crises survenant dans les 24 heures. Dans les cas les plus graves, elles peuvent entraîner un état de status épilepticus, caractérisé par de multiples crises se produisant sans période de récupération interictale, ou par une crise continue pouvant durer de 5 à 10 minutes, voire plus longtemps. Cette situation extrême nécessite une intervention médicale immédiate pour éviter d'éventuels dommages cérébraux ou même la mort de l'animal.
En cas de crises: Lorsqu'un animal de compagnie subit une crise convulsive, il est crucial pour le propriétaire de prendre des mesures adaptées pour assurer sa sécurité et son bien-être. Voici comment réagir en cas de crise:
Sécuriser l'environnement: Pour prévenir les blessures durant une crise convulsive, il est essentiel d'adapter l'environnement de l'animal. Les propriétaires doivent retirer tout objet potentiellement dangereux, comme des meubles avec des angles vifs ou des objets cassables. Aménager un espace sécurisé avec des tapis épais ou des coussins peut atténuer le risque de blessure en cas de chute ou de convulsions. Il est important de ne pas restreindre les mouvements de l'animal pendant la crise, mais plutôt de s'assurer qu'il se trouve dans un lieu sans danger, éloigné des escaliers ou des piscines, et de le surveiller de près pour prévenir toute complication telle que l'asphyxie. Après la crise, fournir un environnement paisible est vital pour favoriser une récupération rapide, tout en évitant la surstimulation.
Médicaments: Si l'animal n'a jamais eu de crise auparavant, une intervention médicamenteuse immédiate n'est généralement pas possible. Cependant, si des crises se répètent et qu'un traitement d'urgence a été prescrit par un vétérinaire, il est important de l'administrer à l'animal conformément aux directives du vétérinaire. Il est essentiel de suivre rigoureusement les instructions du vétérinaire concernant la posologie, la fréquence et la méthode d'administration du médicament.
Notes et vidéos: Le suivi et la documentation détaillée des crises sont essentiels. Les propriétaires doivent noter la date, l'heure, la durée, les signes précurseurs, les symptômes observés durant la crise, ainsi que tout comportement postcrise. Les changements récents dans l'alimentation ou l'environnement de l'animal doivent également être enregistrés. Tenir un journal détaillé des crises peut grandement aider le vétérinaire dans l'ajustement du traitement. Filmer la crise, de manière discrète pour ne pas stresser davantage l'animal, peut offrir des informations précieuses au neurologue vétérinaire.
Consultation vétérinaire: En cas de première crise convulsive chez un animal de compagnie, consulter immédiatement un vétérinaire est essentiel. Celui-ci réalisera un examen complet, expliquera la nature et les conséquences des crises, et recommandera des analyses sanguines et urinaires pour déceler d'éventuelles causes comme des déséquilibres métaboliques ou des intoxications. Si c'est la première crise et qu'aucune cause spécifique n'est identifiée, débuter un traitement anticonvulsivant n'est généralement pas conseillé immédiatement en raison de son coût, de sa complexité et des potentiels effets secondaires. Si on suspecte des crises épileptiformes non détectées, une consultation avec un vétérinaire spécialiste en neurologie pour des examens plus approfondis, comme l'IRM ou l'analyse du liquide céphalo-rachidien, est recommandée, surtout si l'animal a eu plus de deux crises en six mois. Dans cette situation, un traitement anticonvulsivant pourrait être suggéré pour prévenir de futures crises et traiter la condition sous-jacente. Le choix du médicament et son dosage seront personnalisés selon les besoins de l'animal, en surveillant les effets secondaires et l'efficacité du traitement. Si l'animal a eu plus de deux crises en six mois et qu'une consultation approfondie avec un neurologue vétérinaire n'est pas réalisable, le vétérinaire généraliste peut suggérer de débuter un traitement anticonvulsivant pour prévenir d'autres crises, car des crises fréquentes peuvent s'intensifier et aggraver la situation.
Diagnostic:
Le but premier des examens diagnostiques dans les cas de crises convulsives est d'identifier l'origine de ces épisodes chez l'animal. Ces examens sont cruciaux pour distinguer entre les différentes formes d'épilepsie - idiopathique, secondaire ou structurale, et réactive - et pour déterminer si les crises résultent de causes génétiques, structurelles, métaboliques, environnementales, ou d'autres troubles. Un diagnostic précis est indispensable pour choisir la stratégie de traitement la plus appropriée et pour anticiper l'évolution potentielle de l'état de l'animal.
Examens physique, bilan sanguin et urologie: Un bilan sanguin complet et des analyses urinaires sont souvent les premières étapes du diagnostic. Ces tests peuvent être réalisés dans un établissement vétérinaire de pratique générale. Ils sont cruciaux pour évaluer l'état métabolique global de l'animal et pour exclure les causes systémiques des crises, telles que les déséquilibres électrolytiques, l'hypoglycémie, ou les dysfonctionnements hépatiques ou rénaux. De plus, ces examens peuvent révéler des signes d'affections sous-jacentes susceptibles de contribuer aux crises, comme les maladies infectieuses, les intoxications, ou les troubles immunitaires.
Imagerie par résonance magnétique (IRM): L'IRM du cerveau est une technique d'imagerie avancée essentielle pour identifier les anomalies structurelles ou les lésions cérébrales susceptibles de provoquer des crises convulsives. Elle est particulièrement utile pour le diagnostic de l'épilepsie secondaire ou structurale, permettant de détecter les tumeurs, les cicatrices, les malformations congénitales ou les maladies vasculaires cérébrales. L'IRM offre une visualisation détaillée du cerveau, facilitant la localisation précise des zones problématiques.
Analyse du liquide céphalo-rachidien (LCR): Dans certains cas, notamment lorsque l'IRM ne révèle pas de cause évidente pour les crises, il peut être nécessaire d'analyser le LCR. Cette analyse aide à détecter une inflammation, une infection ou un cancer affectant le système nerveux central. La ponction lombaire, procédure utilisée pour collecter le LCR, peut fournir des informations vitales sur l'état du système nerveux central de l'animal.
Spécialiste en neurologie: Ce spécialiste possède l'expertise nécessaire pour interpréter les résultats des examens avancés et pour guider les propriétaires à travers les options diagnostiques et thérapeutiques. Le neurologue vétérinaire joue un rôle crucial dans le diagnostic précis des troubles neurologiques complexes, tels que les différentes formes d'épilepsie.
Traitement:
Le traitement des crises épileptiformes chez les animaux de compagnie requiert une approche personnalisée et collaborative, essentielle pour leur bien-être et qualité de vie. Cette approche varie selon la cause sous-jacente de l'épilepsie et la gravité des symptômes, avec l'objectif principal de prévenir les crises sans provoquer d'effets secondaires indésirables.
En cas d'épilepsie réactive, il est crucial de traiter la condition sous-jacente, qu'elle soit due à des déséquilibres métaboliques, intoxications ou réactions allergiques, pour éviter d'autres crises. Pour l'épilepsie structurale, les options de traitement peuvent inclure une intervention chirurgicale pour les causes adressables, comme les tumeurs ou malformations cérébrales, ou l'utilisation d'anticonvulsivants pour une gestion palliative des symptômes. En ce qui concerne l'épilepsie idiopathique, l'emploi de médicaments anticonvulsivants, tels que le phénobarbital, le bromure de potassium, le lévotiracétam, le zonisamide, le topiramate et le gabapentin est fréquent. Le lévotiracétam est particulièrement indiqué pour les animaux avec des problèmes hépatiques ou d'autres conditions médicales, en raison de son profil d'effets secondaires plus favorable.
Le rôle du vétérinaire neurologue est crucial pour un diagnostic précis et l'élaboration d'un plan de traitement sur mesure, surtout dans les cas d'épilepsie idiopathique. Pour des cas plus sévères, comme ceux causés par des tumeurs cérébrales, le traitement peut nécessiter des approches plus invasives telles que la radiothérapie ou la chirurgie, souvent complétées par des anticonvulsivants et des corticostéroïdes pour réduire l'inflammation.
Les propriétaires doivent être impliqués activement dans la gestion des crises, en apprenant à reconnaître et gérer les crises de manière sûre et en documentant les détails pour aider le vétérinaire à ajuster le traitement. Enfin, des évaluations régulières par un vétérinaire sont essentielles pour surveiller la santé de l'animal et l'efficacité du traitement, avec des ajustements possibles pour optimiser le contrôle des crises. La communication efficace avec le vétérinaire est cruciale pour le succès du traitement.
Prévention:
La prévention des crises convulsives chez les animaux de compagnie repose sur plusieurs axes.
Surveillance des races prédisposées: Pour les races prédisposées à l'épilepsie idiopathique, comme le beagle, le labrador et le border collie, une surveillance accrue est recommandée. Les propriétaires doivent être informés des signes précurseurs et des symptômes de l'épilepsie pour intervenir rapidement.
Gestion des facteurs environnementaux et diététiques: Minimiser les facteurs de stress environnementaux et maintenir une alimentation équilibrée et stable peut aider à réduire les risques de crises convulsives, en particulier dans les cas d'épilepsie réactive.
Contrôles vétérinaires réguliers: Des examens vétérinaires réguliers sont essentiels pour détecter et traiter rapidement les problèmes de santé sous-jacents pouvant déclencher des crises convulsives, comme les troubles métaboliques ou les maladies infectieuses.
Éviter l'exposition aux toxines: Il est crucial d'éviter l'exposition de l'animal à des substances potentiellement toxiques, telles que certains aliments, médicaments ou produits chimiques, qui peuvent déclencher des crises épileptiformes.
Pronostic:
Le pronostic des crises convulsives chez les animaux de compagnie dépend fortement de la cause sous-jacente, de l'âge de l'animal lors du diagnostic, et de la réponse au traitement.
Épilepsie idiopathique: Dans le cas de l'épilepsie idiopathique, le pronostic est généralement favorable avec un traitement approprié. La plupart des animaux répondent bien aux médicaments anticonvulsivants, permettant une bonne qualité de vie. Cependant, une surveillance et des ajustements continus du traitement peuvent être nécessaires.
Épilepsie secondaire ou structurale: Pour les animaux souffrant d'épilepsie secondaire due à des anomalies cérébrales structurelles, le pronostic dépend de la nature et de la sévérité de la condition sous-jacente. Des interventions chirurgicales ou d'autres traitements spécialisés peuvent être nécessaires.
Épilepsie réactive: Les crises convulsives résultant de déséquilibres métaboliques ou de facteurs externes ont généralement un bon pronostic si la cause sous-jacente est traitée efficacement. La prévention des expositions futures aux déclencheurs identifiés est cruciale.
Conclusion:
La compréhension et la gestion des crises convulsives chez les animaux de compagnie représentent un défi important pour les vétérinaires et les propriétaires d'animaux. Ces crises, résultant d'un déséquilibre dans l'activité électrique du cerveau, peuvent avoir des origines variées, classées comme épilepsie idiopathique, secondaire, ou réactive. Chacune de ces formes requiert une approche diagnostique et thérapeutique spécifique. La participation active des propriétaires d'animaux dans la reconnaissance et la gestion des crises, ainsi que dans le suivi du traitement, est essentielle pour assurer la santé et le bien-être de leurs compagnons. Le diagnostic précis est crucial pour déterminer la cause sous-jacente des crises convulsives, permettant ainsi une intervention ciblée et efficace. Les traitements varient selon la nature de l'épilepsie et peuvent inclure des médicaments anticonvulsivants, des modifications environnementales, et parfois des interventions chirurgicales pour les cas structurels. La gestion préventive, comme la surveillance des races prédisposées, la minimisation des facteurs de stress environnementaux, et l'évitement des toxines, joue également un rôle important dans la réduction des risques de crises. Le pronostic pour les animaux atteints de crises convulsives dépend fortement de la cause sous-jacente et de la réponse au traitement. Alors que l'épilepsie idiopathique peut souvent être bien gérée avec des médicaments, les cas d'épilepsie secondaire ou réactive nécessitent une approche plus spécifique, axée sur le traitement de la condition sous-jacente.
Charles Vétérinaire
Vétérinaire à Montréal
514-444-5118
𝘤𝘩𝘢𝘳𝘭𝘦𝘴𝘷𝘦𝘵.𝘤𝘰𝘮