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Cochon d'Inde ou Cobaye

Dernière mise à jour : 10 févr. 2024

Introduction:

Le cochon d'Inde, également connu sous le nom latin de Cavia porcellus, fait partie de l'ordre des rongeurs et de la famille des Caviidae, tout comme le lièvre de Patagonie, un petit rongeur naturellement présent en Argentine. Ce dernier est l'un des rares mammifères qui vit en couple monogame toute sa vie. Le mot "Cavia" provient de "cabiai", un terme issu d'un dialecte indigène d'Amérique du Sud. L'appellation "cochon d'Inde" nous a été transmise par Christophe Colomb et son équipe, qui se sont trompés de continent et croyaient être en Inde. Ils l'ont ainsi nommé en raison de son cri semblable à celui des porcs. Néanmoins, les cochons d'Inde ne sont pas originaires de l'Inde et ne sont pas non plus des cochons. Leur habitat d'origine est l'Amérique du Sud, plus précisément la Cordillère des Andes, tout comme le chinchilla et le degus.


Domestication:

La domestication du cochon d'Inde a principalement été motivée par des raisons alimentaires. Les Amérindiens du Pérou l'ont utilisé comme nourriture ou pour les sacrifices lors de rituels religieux. Après avoir été utilisé pour sa chair, le cochon d'Inde a également été employé pour la recherche et en laboratoire. Par conséquent, il est souvent appelé "cobaye" en référence à son utilisation dans le domaine expérimental. C'est seulement par la suite qu'il a commencé à être utilisé comme animal de compagnie.


Le cochon d'Inde est un animal de compagnie répandu et l'un des meilleurs choix. Il est très docile, placide, et ne se faufilera pas partout dans votre maison ni ne sautera sur vos meubles. De plus, il est moins odorant que de nombreux autres rongeurs.


Morphologie:

En termes de taille et d'apparence générale, le cochon d'Inde est un rongeur de taille relativement grande. Il peut peser entre 700 grammes et 1200 grammes, les mâles étant généralement plus gros que les femelles.


Le corps du cochon d'Inde est massif et repose sur quatre pattes courtes, avec quatre doigts à l'avant et trois à l'arrière, chacun doté de petites griffes pointues. La tête de l'animal, qui n'a pas de cou défini, est une extension de son corps. Son museau arrondi est garni de vibrisses qui lui permettent de s'orienter dans le noir.


Vision:

Le cochon d'Inde possède un champ de vision exceptionnel de 340 degrés, lui permettant de repérer les prédateurs et de fuir en cas de danger. Cependant, malgré ce champ de vision étendu, l'acuité visuelle du cochon d'Inde est plutôt médiocre. Sa vision est en noir et blanc, et il ne perçoit que les variations de luminosité. Par conséquent, il est préférable de s'approcher calmement de lui et d'éviter les mouvements brusques qui pourraient l'effrayer. Il est également déconseillé de lui exposer à une lumière vive soudaine, notamment pour les cobayes albinos qui sont particulièrement sensibles au soleil.


Audition:

Les oreilles du cochon d'Inde sont courtes, larges, fines, et presque translucides chez les animaux clairs. Elles sont couvertes d'un poil très court et rare. L'audition du cochon d'Inde est bien supérieure à celle de l'homme, avec une limite supérieure entre 40 000 et 50 000 Hertz, contre 20 000 Hertz chez l'homme. Ainsi, les cris, la musique forte, les bruits secs ou soudains, et les claquements de porte peuvent lui causer du stress et le faire fuir.


Odorat:

L'odorat est le sens le plus développé du cobaye. Le rhinencéphale, qui représente la partie cérébrale de l’olfaction, est très développé chez cet animal (comme nous l'avons déjà vu chez le rat lors de notre chronique sur le rat domestique). La sensibilité olfactive du cobaye se situe entre celle de l’homme et du chien. Elle se caractérise par des seuils d’excitation très bas permettant de percevoir à grande distance des odeurs très diffuses. Aussi, l'organe voméro-nasal (situé sous la surface intérieure de la cavité nasale et spécialisé dans la détection des phéromones) permet au cochon d'Inde de reconnaître sa nourriture, son territoire et surtout ses congénères grâce à l'odeur de leur urine et celle des sécrétions corporelles. L’excellent odorat du cobaye joue donc un rôle important dans l’exploration de l’environnement et dans le comportement social. En pratique, cela signifie aussi que la muqueuse nasale peut être facilement irritée par des poussières, un air trop sec, les produits ménagers, les parfums. Aussi, le cobaye perçoit le fait que l’on vient de caresser un chien ou un chat étranger. Il peut alors en résulter des mouvements de défense, il faut donc éviter de faire cette action avant de manipuler ce dernier. Deux cobayes d’origines différentes apprennent à se connaître à l’odorat en se reniflant. On peut ainsi faciliter la cohabitation de deux cochons d'Inde ne se connaissant pas en les plaçant dans une cage propre après les avoir tous deux bien lavés avec un shampoing identique.


Dentition:

Comme chez tous les rongeurs, la croissance des dents des cochons d’Inde est continue. Les dents du cobaye s’usent naturellement par friction entre elles, sauf s’il y a malocclusion dentaire. Dans ce cas, un soin vétérinaire de râpage devra être effectué.


Pellage:

Le cobaye mue 2 fois par année (en automne, il remplace ses fins poils d'été apparus au printemps par des poils plus épais pour faire face aux rigueurs de l'hiver). Cette mue peut être quelque peu désynchronisée, car les cobayes sont généralement gardés à l’intérieur où la température et la luminosité sont plus constantes.


Le pelage de l’animal est naturellement court et brun, coloration que l’on nomme agouti. Par contre, de nombreux coloris et variations de textures et longueurs ont été produits via la sélection. Ces variations ont été développées depuis l’arrivée des cobayes en Europe et en Amérique du Nord. Ces races varient considérablement par leur robe et leur couleur. Il existe désormais de plus en plus d'éleveurs spécialisés qui proposent différentes couleurs et marquages.


Cobayes à poils lisses courts:

  • L’unicolore poil lisse: le cobaye classique.

  • Le Couronné: poil lisse avec une rosette sur la tête. Il existe le couronné anglais avec la rosette de la même couleur que le corps et le couronné américain avec une rosette de couleur différente.


Cobayes à poils lisse longs:

  • Le Shelty: qui a les poils qui partent vers l'arrière.

  • Le Coronet: comme un Shelty mais couronné (une rosette sur la tête).

  • Le Péruvien: le poil est long et lisse et dirigé vers l'avant (deux rosettes sur les fesses).

  • L’Alpaca: comme un Péruvien (poils qui partent par l’avant), mais aux poils frisés.

  • Le Mohair: c’est un Alpaca avec des rosettes en trop.

  • Le Texel: poil long et ondulé (doit son nom à l'île de Texel au Pays-Bas; son origine).

  • Le Mérino: (texel couronné) qui doit son nom au mouton Mérinos


Cobayes à poils durs:

  • L'Abyssinien: cochon d'Inde à huit rosettes (touffes de poils durs sur le corps).

  • Le Rex: poils courts, dressés et durs au toucher. Le poil souple est un défaut et la longueur de celui-ci ne doit pas excéder 18 mm.

  • L'US Teddy: poils courts, dressés et durs, originaire des États-Unis (d'où US) contrairement à son cousin rex qui provient d'Angleterre. Il ne s'agit pas du même gène.

  • CH Teddy ou Teddy Suisse: poils mi-longs, frisés et dressés, sur une longueur d'environ 6 cm.

  • Lunkarya: race suédoise, à poils longs, rêches et frisés comme la laine du mouton.

  • Sheba Mini Yak: race australienne, le poil est mi-long et ne touche pas le sol. Les favoris (poils des joues) sont dirigés vers l’avant. Comparable à un Abyssinien à poils longs.

  • Somali: croisement entre Rex et Abyssinien. Il possède le nombre de rosettes de l’Abyssinien, mais avec la texture de poil du Rex.

  • Ridgeback: cobaye à échine inversée comme le chien Rhodesian Ridgeback qui lui a donné son nom.


Autres types de cobayes:

  • « Satin »: poils très lisses et brillants, caractéristique qu’on peut retrouver chez la plupart des races (Shelty, Coronet, Couronné, Péruvien, Abyssinien…). Comme la finesse des poils induit aussi une plus grande fragilité des os (ostéodystrophie), les satins sont plus chétifs que les autres races et les femelles allaitantes ont de grands risques de mourir d’hypocalcémie.

  • Skinny: cobaye nu issu d’une mutation spontanée. Il conserve toujours quelques poils sur les pattes et le chanfrein, parfois les épaules.

  • Baldwin: comparable au Skinny mais issu d’une manipulation génétique pour une utilisation en laboratoire. Les bébés naissent avec des poils mais commencent à les perdre à partir du cinquième jour pour devenir entièrement nus à 2 mois.

  • Cuy: variété que l'on trouve beaucoup en Belgique ou en Hollande. Il est beaucoup plus grand et gros que le cochon d'Inde dit "classique". Il peut mesurer jusqu'à 50cm et peser jusqu'à 4kg. Cette race est un peu plus peureuse et met un peu plus de temps à être apprivoisée. Son espérance de vie est moins longue: le cuy peut vivre jusqu'à cinq ans mais s'il reçoit tous les soins nécessaires et n'a pas trop de stress, il peut vivre plus longtemps.


Cycle circadien:

Contrairement à d’autres espèces de rongeurs (comme le hamster qui est nocturne ou le chinchilla qui est diurne), le cochon d'Inde n’est ni diurne, ni nocturne. Il a une activité continue diurne et nocturne. Durant cette activité continue, il y a une alternance des courtes phases d'activité et de repos d'importance égale, réparties sur l'ensemble du jour et de la nuit. Par contre, quelques pics d’activité crépusculaire peuvent être remarqués. Les cochons d'Inde se déplacent rapidement en ligne droite, le ventre collé à terre. Ils sont capables de sauter assez bien mais, contrairement à de nombreux rongeurs, ils ne sont pas dotés d'une queue leur permettant de se maintenir debout ou de grimper.


Reproduction:

Les cochons d’Inde femelles ont un cycle de 15-17 jours et ont donc comme les humains des cycles de reproduction toute l’année durant. Elles sont matures sexuellement dès l’âge de 2 mois. Quelques jours (2 jours) avant la mise bas, la symphyse pelvienne se sépare (cette séparation est palpable) afin de laisser passer les rejetons. Les dystocies sont fréquentes chez cette espèce. Si la femelle cochon d’Inde n’a pas été accouplée avant l’âge de 7 mois, cette symphyse pelvienne est beaucoup moins malléable et tout cela risque de causer la mort de la femelle et de ses rejetons à moins qu’une césarienne soit pratiquée par un vétérinaire. Le femelle va donner naissance à de petites portées: entre 2 à 4 rejetons, ce qui est compatible avec leur nombre de mamelles (soit deux).


Comme certains indigènes du Brésil et certaines tribus africaines au Soudan et comme le lapin, la femelle cochon d’Inde ingère son placenta après la mise bas et il ne faut absolument pas s’inquiéter d’un tel comportement. En fait, le placenta est plein de nutriments et l’ingestion de ce dernier aide à la lactation.


Cohabitation:

Ce sont des animaux qui vivent de préférence en petits groupes composés d’un mâle et de plusieurs femelles. C’est pourquoi il est toujours préférable de les adopter en paire. Les mâles peuvent se tolérer, mais peuvent aussi se battre. Pour éviter les batailles entre plusieurs individus gardés ensembles, il convient donc de leur assurer un espace assez vaste pour ménager des territoires à chacun avec des cachettes pour se réfugier en cas de panique. Il est donc préférable d’adopter plusieurs femelles ou un mâle et une femelle à condition de les faire stériliser évidemment.


Il n'est pas rare de voir des cobayes et des lapins gardés ensemble. Cette tendance était très répandue dans le passé. En effet, les modes de vie du lapin et du cochon d’Inde sont proches et cela peut porter à croire que la cohabitation de ces deux espèces est une bonne chose. Côté alimentaire, ces deux espèces sont similaires: les deux possèdent un grand besoin en fibres (moulée riche en fibres, légumes variés et foin (toujours privilégier le foin de graminées plutôt que le foin de légumineuses trop riche en calcium)). Contrairement au lapin et comme les humains, les cochons d’Inde sont incapables de synthétiser la vitamine C. La moulée du cochon d’Inde doit donc contenir de la vitamine C. Par contre, il ne faut pas se fier à la vitamine C présente dans les moulées spécialement conçues pour les cochons d’Inde. En effet, cette vitamine est très labile et se dégrade très rapidement (plus aucune trace de vitamine C après 90 jours). Il faut donc rajouter de la vitamine C dans l’eau du cochon d’Inde (400mg par litre). La vitamine C est également présente dans les légumes. Fournir des légumes variés peut également aider à contrer le manque de vitamine C chez l’animal. Certains légumes sont plus riches en vitamine C que d’autres tels que le chou et le chou frisé. Un manque de vitamine C va provoquer chez l’animal des problèmes dans la synthèse du collagène et donc des problèmes d’intégrité des parois vasculaires, des hémorragies et des problèmes au niveau de l’ancrage des dents. Par contre, si les deux espèces se ressemblent côté alimentaire, c’est au niveau du comportement et du côté vétérinaire que les choses peuvent se gâter. Si votre lapin n’est pas stérilisé (qu’il soit un mâle ou une femelle), ce dernier peut avoir des pulsions sexuelles et tenter de s’accoupler avec votre cochon d’Inde. Cette tentative risque de déplaire grandement à votre petit cochon d’Inde. En effet, la différence de taille et les griffes peut emmener des blessures à ce dernier. Le lapin, en tentant d’accoupler le cochon d’Inde risque de l’aplatir contre le sol et de lui infliger des blessures. Le lapin est un animal habitué à une vie sociale très hiérarchisée, une grande partie de son activité consiste à marquer son territoire, à rappeler sa place dans la hiérarchie à ses vassaux ou à essayer de voler la place du roi. La cohabitation entre lapins est soumise à des codes sociaux précis. Lorsque le lapin cohabite avec d’autres espèces, il répète ces mêmes rites car c’est le seul langage qu’il connaît. Le lapin grimpe donc sur son compagnon pour le soumettre et l’attaque pour le tester ce qui peut se révéler dangereux avec un cobaye et frustrant pour le lapin s’il voit que ce compagnon ne parle pas le même langage et ne répond pas correctement à ses stimuli. Le cochon d’Inde, quant à lui, s’exprime autant par des postures, extrêmement différentes de celles du lapin, que par sa voix. Le lapin, plus silencieux, apprécie par contre le contact tactile, pour lequel le cobaye montre peu de goût. Cette incompréhension mutuelle peut provoquer des troubles du comportement chez les deux espèces. Le lapin transforme sa frustration en agressivité pouvant aller jusqu’à tuer le cobaye. Côté vétérinaire, les lapins sont souvent porteurs asymptomatiques d’une bactérie au niveau des voies respiratoires. Le lapin peut transmettre cette bactérie (Bordetella Bronchiseptica) au cochon d’Inde et ainsi provoquer de graves infections respiratoires chez ce dernier. Quant au cochon d’Inde, il peut transmettre la bactérie Pasteurella multocida au lapin, bactérie responsable de nombreuses maladies chez ce dernier. Ces transmissions d’une espèce à l’autre sont rares mais sont une raison de plus pour offrir à chaque animal un compagnon de son espèce.


Les cochons d’Inde ont généralement un bon caractère. Si les bagarres peuvent être féroces entre deux mâles par exemple, ils ne mordent que très rarement leur propriétaire. On peut toutefois se méfier des morsures lorsqu’on brosse leur pelage ou encore lorsque ceux-ci claquent des dents (signe avant coureur qu’une morsure est proche). Les cochons d’Inde craignent toutes les situations nouvelles ou non habituelles. Il faut donc, lorsqu’on désire emmener des changements dans son milieu de vie, procéder de façon graduelle et modérée afin de ne pas stresser l’animal. Les cobayes vont communiquer entre eux par différents petits cris et petits couinements. Cela va du cri d'alarme strident pour prévenir d’un danger aux petits cris de reconnaissance, et ce, jusqu’aux roucoulements amoureux.


Environement:

L’environnement dont il a besoin est semblable à celui du lapin. Une cage vendue en animalerie est donc tout à fait appropriée. Il faut comme pour le lapin éviter les cages à fond grillagé pour prévenir les pododermatites. Le papier déchiqueté comme substrat de fond est l’idéal (les copeaux de bois mou dégagent des phénols, le brin de scie peut être irritant pour les yeux et la paille peut causer des blessures). Comme le cochon d’Inde est plutôt nerveux, il est important de lui fournir des abris et des cachettes où il peut se réfugier en cas de stress. Comme le lapin, le cochon d’Inde est très susceptible au coup de chaleur. Il est donc préférable de le garder à une température ambiante variant de 18 à 26 degrés Celsius. Côté nutrition, la nutrition est semblable à celle du lapin (foin, légumes variés et moulée) à la différence qu’il ne peut synthétiser la vitamine C et qu’il est important d’en ajouter dans l’eau de consommation et de lui fournir une moulée conçue spécialement pour lui.


Comme chez le lapin, il faut faire attention aux différents antibiotiques utilisés (il faut éviter les antibiotiques affectant les bactéries gram positives). Les cochons d’Inde peuvent souffrir de diarrhée et plusieurs agents bactériens et parasitaires peuvent être mis en cause.


Maladies et santé:

  • Dentaire: Également, tel que mentionné précédemment, les dents des cochons d’Inde sont à croissance continue et s’il y a un problème de malocclusion dentaire d’origine génétique, cela peut causer des lacérations au niveau buccal.


  • Digestif: Les vieux cochons d’Inde (surtout les mâles) peuvent souffrir d’atonie rectale (impaction et dilatation du rectum).

  • Respiratoire: Les pneumonies bactériennes sont fréquentes chez le cochon d’Inde, probablement l’infection la plus fréquente chez ces derniers. Ces infections font souvent suite à un stress et peuvent être causées par les bactéries Streptococcus pneumoniae et Bordetella bronchiseptica.

  • Urinaire: Les cochons d’Inde font souvent des pierres au niveau urinaire. Cette affectation est souvent accompagnée d'infection urinaire. Les animaux atteints auront de la douleur à la miction et du sang peut être présent.

  • Rénal: Les néphrons (portion histologique des reins) sont souvent inflammés de façon chronique chez les cochons d’Inde âgés de plus de 3 ans. Ce changement est terminal et peut mener à l’insuffisance rénale. La cause est inconnue, mais on pense qu'une pododermatite chronique pourrait être la cause.

  • Reproducteur: Les femelles cochon d’Inde font souvent (plus de 75% des femelles âgées de plus de deux ans) des kystes ovariens bilatéralement. Cliniquement, la femelle a une baisse de fertilité et présente parfois une alopécie bilatérale des flancs. Le kyste ovarien conduit à une surproduction d'hormones sexuelles et peut entraîner divers symptômes, tels que la perte de poils sur les deux flancs, des démangeaisons, des écoulements vaginaux, une léthargie et une perte d'appétit.

  • Dermatologique: Les cochons d’Inde peuvent, comme la plupart des espèces de mammifères, être atteints de la teigne, un champignon causant des lésions cutanées et transmissible à l’homme. Ce champignon fait des lésions surtout au niveau du visage et des oreilles et cause une perte de poils. Elle est souvent secondaire à un manque d'immunité (stress de régime, jeune individu, animal gériatrique, maladie).

  • Ophtalmologique: Les infections oculaires chez les cochons d'Inde sont généralement causées par les mêmes bactéries qui provoquent les infections respiratoires. Le cobaye atteint présente généralement un écoulement oculaire clair ou purulent. En cas d'infection grave, l'animal peut aussi présenter un œil fermé. Le traitement consiste en un nettoyage quotidien des yeux avec une solution saline stérile et l'application d'une pommade ophtalmique à base d'antibiotiques. Dans les cas plus graves, des antibiotiques par voie orale peuvent être nécessaires.

  • Tumorale: Le néoplasme le plus fréquent chez le cochon d’Inde est le lymphome. Un rétrovirus (famille de virus auquel appartient le VIH est souvent en cause). Bien sûr, le lymphome a un très mauvais pronostique et est souvent fatal. Le scorbut est une carence en vitamine C. Les cochons d'Inde sont incapables de synthétiser leur propre vitamine C, ils doivent donc la recevoir par leur alimentation. Les symptômes du scorbut comprennent une perte de poils, un ralentissement de la croissance, une faiblesse des membres arrière, des articulations enflées, une léthargie, une diarrhée et du sang dans l'urine. Le traitement consiste en des suppléments de vitamine C.

Conclusion:

En somme, le cochon d'Inde, aussi connu sous le nom de cobaye, est un animal de compagnie apprécié pour sa douceur, sa docilité et son caractère joyeux. Originaire d'Amérique du Sud, il a été domestiqué principalement pour des raisons alimentaires par les Amérindiens du Pérou, mais il est aujourd'hui un compagnon apprécié dans de nombreux foyers à travers le monde. Doté d'un champ de vision étendu et d'une excellente audition, le cochon d'Inde est un animal sensible qui réagit bien à un environnement calme et sécurisé. Son odorat développé lui permet de communiquer avec ses congénères et d'explorer son environnement. Il existe une grande variété de races de cochons d'Inde, chacune avec ses caractéristiques de pelage et de couleur. Cependant, quel que soit son apparence, le cochon d'Inde reste un animal qui apprécie la présence d'autres individus de son espèce et qui prospère dans un environnement où il peut s'épanouir et exprimer ses comportements naturels.


En tant que propriétaire de cochon d'Inde, il est essentiel de lui offrir une alimentation équilibrée, riche en vitamine C, dont il est incapable de synthétiser lui-même. De plus, il convient de lui fournir un habitat adapté, sans fond grillagé pour éviter les problèmes de pododermatites. Bien qu'ils soient généralement en bonne santé, les cochons d'Inde peuvent être sujets à certaines maladies et affections, il est donc essentiel de veiller à leur bien-être et de consulter un vétérinaire si des problèmes de santé surviennent. En comprenant les particularités de cet adorable rongeur et en répondant à ses besoins, le cochon d'Inde peut être un merveilleux compagnon pour les enfants et les adultes, apportant joie et affection dans nos foyers. Avec le rat, il est probablement, un des meilleurs rongeurs de compagnie pour les enfants car c'est celui avec qui, on a le moins de soucis, tant au niveau santé que comportemental. Ce petit animal robuste est affectueux et joyeux bien que cela diffère selon le caractère de chaque animal. Bref, un bon petit compagnon pour la famille, il s’agit tout simplement de connaître ses particularités pour mieux le comprendre et en prendre soin comme il faut.


Charles Vétérinaire

Vétérinaire à Montréal

514-444-5118

𝘤𝘩𝘢𝘳𝘭𝘦𝘴𝘷𝘦𝘵.𝘤𝘰𝘮

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